Que représente le mot “TRAVAIL” pour vous ?

Fatou Di.
6 min readOct 7, 2020
From Avi Rchards — On Unsplash

19h15, fin de journée. Je viens de prendre ma dose d’amour auprès des enfants de mes voisins, histoire d’avoir des bonnes vibes pour vous écrire.

Je sais pas vous, mais moi je suis toujours impressionnée par l’amour pure que peut vous envoyer un enfant… alors imaginez deux … trois … 🧡🧡🧡 …. ces petits pimousses sont une source d’inspiration franchement. Je réapprends chaque jours ce que veux dire “amour inconditionnel” auprès d’eux.

En tout cas, ils m’ont donné la force de terminer la journée en douceur à vos cotés…

La puissance de l’amour inconditionnel

Comme vous avez pu le lire dans le titre, je vais vous parler de la notion de travail aujourd’hui. J’ai eu mon insight pendant ma consultation avec ma coach en développement d’entreprise.

Comme d’habitude, je vous replace le contexte…

Depuis quelques jours, je suis très fatiguée, les aléas du direct : boulot + sport + mauvaise alimentation = cocktail 🧨 …

Bref, j’étais vraiment à deux doigts de repousser mon rdv pour pouvoir prendre soin de moi et RONRONNER DANS MON GRAND LIT… mais finalement, je me dis : ” vas-y, ça fait partie du game, tu t’es engagée” et surtout à chaque fois que je travaille avec Cécile, je découvre une nouvelle manière de vivre mon entreprise. Donc, je me mets devant l’écran, les yeux gonflés, avec mon petit verre de thé, en attendant ce fameux aaaaahhhhhhhhh ouiiiiiii je vois… qui ponctue chacune de nos séances.

Première question : Comment tu te sens ?

Première réponse :

Ma coach, bienveillante, me dit que c’est normal : rentrée mouvementée + changement de temps..etc .. et je rajoute à ça, la longue période d’inactivité suite au confinement.

Oui oui, si vous aussi vous êtes fatigués, n’oubliez pas que nous avons été inactif pendant un long moment, de manière imposée. Et même si on reprend “comme si de rien n’était”, le corps et l’esprit doivent aussi digérer tout ça, prenez en conscience et pensez à vous reposer.

Elle enchaîne directement en me demandant si je vois les changements et les progrès que j’ai fait dans la communication autour de mes projets, mes envies et mes produits de services. Moi, ne voyant pas du tout de quoi elle parle, je l’écoute attentivement en essayant de garder les yeux ouverts. Parce que en fait pour moi, je fais mes trucs de “communication” mais y’a pas vraiment de progrès…

Et là, je ne sais plus précisément comment le sujet a été amené, (je vous rappelle que j’étais fatiguée hein…) mais je me souviens de sa question :

Est-ce que tu as toujours dû travailler dur quand tu étais jeune pour avoir de bonnes notes ?

En réalité ça n’est pas la question le plus important mais ce qu’elle a déclenché derrière. Plus on parlait et plus la fatigue disparaissait de mon corps. Mais surtout plus on parlait et plus je me rendais compte des croyances que j’avais construites autour du mot TRAVAIL.

Qu’elles viennent de mon éducation, de ma double culture, de la société ou d’ailleurs, j’ai pris conscience que là-haut, dans mon cerveau :

  1. il faut que ça soit dur sinon ça n’est pas du travail,
  2. il faut travailler dur, voir même souffrir pour réussir,
  3. Et enfin la plus belle des répliques de mon cerveau : le travail paie, et donc j’aurais des résultats à la hauteur de mon travail et donc si j’ai pas/peu de résultats, c’est que je ne travaille pas assez, et donc il faut que je travaille plus… (celle là là… ouuuhhhh une vraie oeuvre d’art…)

ETC… Etc… Etc… mais je suis sûre que vous même vous pouvez compléter la liste avec d’autres croyances autour de la notion de TRAVAIL

Et plus la discussion avançait et plus je me rendais compte du poids du mot travail et de son impact direct sur ma perception de la réussite. Or vous vous rendez bien compte , en me lisant, qu’avec ces croyances, tout est faussé. Et pire, je me suis rendue compte que je construisais mes propres obstacles pour répondre à cette croyances en rendant dur ce qui ne devait pas l’être ou en dénigrant certaines de mes victoires sous prétexte que je n’avais pas “galéré” à les obtenir.

En une fraction de seconde, tout prenait du sens.

Sachez qu’en terme de fonctionnement psychologique, le cerveau n’aime pas les contradictions, c’est à dire qu’il va créer/repérer des situations qui vont dans le même sens que nos nos croyances. Autrement dit : mon TRAVAIL est à l’image de mes pensées sur le TRAVAIL. Et ici, si je pense que ça doit être dur, alors je vais me retrouver dans des situations difficiles ou construire des situations difficiles : ce qui viendra directement répondre à mes croyances.

Donc, mon erreur ne venait pas de mon comportement comme on pourrait le croire mais plutôt de porter les mauvaises lunettes pour lire la situation. Nos comportements sont en totale adéquation avec nos pensées. Et malheureusement, c’est cette pensée de départ qui est erronée.

Une fois que vous comprenez cela, ces TAKE AWAY prennent tous leur sens :

Si vous ne voulez pas travailler dur, vous devez vous diriger vers un métier passion.

Oui, je sais c’est assez simple mais c’est la première chose à avoir en tête. Ce que vous aimez est transformable en entreprise. Et aujourd’hui tout est possible, vous pouvez même vous faire accompagner par de merveilleuses personnes pour donner vie à vos projets.

Votre réussite n’est pas définie par le nombre de difficultés que vous dépassez dans votre travail

Il faut bien différencier les difficultés “réelles” de celles “créées” à travers votre pensée et vos croyances.

Vous devez définir votre propre échelle de mesure concernant la réussite

Entre votre culture, votre éducation, la société… votre vision de la réussite peut être influencée par beaucoup de choses. En commençant chacun de vos projets, qu’ils soient professionnels ou non d’ailleurs, il faut prendre le temps de définir VOS critères de réussites. Pour que dans les moments de doutes ou à la fin de votre projet, vous puissiez voir et mesurer vos progrès.

Si vous ne deviez retenir qu’une seule chose ?

Si vous cherchez la source de vos comportements, elle se trouve dans vos croyances et tant que vous ne mettrez pas le doigt dessus, vous ne pourrez pas changer vos comportements.

Et pour finir, je vous conseillerais d’aimer ce que vous faites et de prendre du plaisir à le faire. Ça ne veut pas dire que tout sera facile mais ça ne veut surtout pas dire que ça doit être difficile. Vous êtes la personne la mieux placée pour dire si vous avez réussi ou si vous devez encore travailler un peu pour réussir.

Alors, que représente le travail pour vous ?

A demain et pensez à vous aimer et à vibrer.

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Fatou Di.

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